De plus en plus de Belges recherchent un revenu complémentaire : le statut d’indépendant complémentaire offre une solution

Un revenu complémentaire n’est plus un luxe pour de nombreux Belges actifs, mais une véritable nécessité. C’est ce qui ressort d’une enquête représentative menée par Xerius en mai 2025 auprès de 1.000 Belges en activité. Pourtant, le statut d’indépendant à titre complémentaire reste encore trop méconnu. Alors qu’il offre justement une manière accessible de gagner un revenu supplémentaire à son propre rythme.

Pour près de la moitié des Belges, un revenu complémentaire est indispensable

Sept Belges actifs sur dix considèrent un revenu complémentaire comme souhaitable. Pour près de la moitié d’entre eux (48 %), il est même financièrement indispensable pour joindre les deux bouts. La pression est particulièrement forte chez les travailleurs à temps partiel : un sur quatre se dit (très) insatisfait de sa situation financière. Chez les personnes à temps plein, ce chiffre est un peu plus bas, mais la nécessité de gagner un revenu supplémentaire reste bien présente.

Les générations plus âgées s’en sortent plus difficilement

Fait marquant : les jeunes générations parviennent plus souvent à mettre de l’argent de côté. Ainsi, 20 % de la génération Z (née entre 1995 et 2012) déclarent boucler leur budget sans problème et même pouvoir épargner. Chez les baby-boomers (1946-1964), ils ne sont que 4 %. Ce groupe travaille plus souvent à temps partiel et opte plus rarement pour une activité complémentaire.

L’intérêt pour une activité complémentaire en tant qu’indépendant augmente

Plus d’un tiers des Belges actifs (36 %) envisagent de démarrer une activité complémentaire en tant qu’indépendant. Un sur six (17 %) souhaite même se lancer encore cette année. La raison ? L’incertitude économique, mais aussi la volonté de ne pas dépendre d’une seule source de revenus.

Les flexi-jobs sont mieux connus, le statut d’indépendant complémentaire reste sous le radar

Quand on pense à une activité complémentaire, on pense d’abord au flexi-job. Ce statut est bien connu et facile d’accès. Le statut d’indépendant complémentaire arrive seulement en deuxième position. Et pourtant, près d’un quart des travailleurs ne savent pas précisément en quoi ce statut consiste.

Un manque à gagner, car ce statut offre justement une grande liberté et de nombreuses possibilités. Vous choisissez ce que vous faites, combien vous travaillez et quand vous commencez.

« Le statut est idéal pour ceux qui veulent gagner un petit extra grâce à ce qu’ils aiment faire ou ce dans quoi ils excellent, » explique Youssef Deconinck de Xerius. « Il offre un peu d’air sur le plan financier, et la possibilité de goûter à l’entrepreneuriat. »