katrien_cambre_fr.jpg Infobulle de l'image : Katrien Cambré Orfèvre Affiliée depuis 2004

Devenir aidant.e indépendant.e

Sans contrat de travail et hors de toute relation de subordination, vous donnez un coup de main à un·e ami·e contre une petite rémunération ? Il se peut alors bien que vous soyez aidant·e indépendante ! Et c’est tout à votre honneur ! 

Pouvoir soutenir un·e indépendante lors des moments de rush ou si un·e employé·e lui fait faux bond, c’est honorable ! Bien que qualifié·e d’indépendant·e, vous ne devez en aucun cas créer une entreprise individuelle ni demander un numéro de société. Par contre, il est important que vous sachiez de quel statut social vous relevez. Et votre affiliation à une caisse d’assurances sociales est nécessaire.

Qu’est-ce qu’un·e aidant·e indépendant·e ?

L’aidant·e indépendant·e apporte son soutien à un·e indépendant·e, voire le ou la remplace en cas de coup dur. Impossible donc de revendiquer ce statut si vous travaillez occasionnellement pour une Société Anonyme ou une entreprise de services publics, par exemple. Dans ce cas, vous serez qualifié·e d’associé·e actif·ve et les obligations qui vous incombent seront différentes. Les conditions pour être aidant·e indépendantes sont peu nombreuses. La première, indispensable, est de réaliser votre affiliation à une caisse d’assurances sociales. Celle-ci vous offrira la protection sociale requise en cas de pépin.

Une image veut mieux que tous les mots

Vous le voyez, le fiston de la personne qui tient le bar à l’issue de votre entrainement de badminton ? Et c’est encore lui que vous voyez les jours de tournois, toujours au four et au moulin ! Il dépanne ses parents lorsque les bras manquent, il offre une aide indépendante. Sans avoir créé de société individuelle, il peut travailler et être rémunéré sans produire de facture. Il dispose du statut d’aidant indépendant dans l’entreprise individuelle de ses parents.

Aidant·e occasionnel·le ou conjoint·e aidant·e, c’est pareil ?

Et bien non ! Le statut des aidant·es occasionnel·les et des conjoint·es aidant·es diffèrent de celui d’aidant·e indépendant·e. Les premier·ers ne travaillent pas régulièrement et offrent une aide occasionnelle de moins de 90 jours par an. Les second·es sont les partenaires (marié·e ou cohabitant·e légal·e) d’un·e indépendant·e qui lui apporte une aide ponctuelle au moins 90 jours par an. Ayez en tête ces détails qui peuvent sembler dérisoires, mais qui conditionnent le statut sous lequel vous allez travailler. Notez que l’aidant·e familial·e est encore un statut distinct qui se caractérise par le fait d’apporter un soutien à un·e membre de la famille de manière gratuite et non professionnelle.

Votre statut d’aidant·e indépendant·e

Être aidant·e indépendant·e, c’est un rôle que vous assumez, et non votre statut. En fonction de votre situation personnelle, vous pouvez travailler sous le statut d’indépendant·e à titre principal ou complémentaire ou au titre de l’article 37, lequel offre une réduction ou une exonération des cotisations sociales. Si vous êtes pensionné·e, vous pouvez également prester dans ce cadre. Quel statut social d’indépendant·e correspond à votre situation particulière ? Vous trouverez toutes les informations utiles sur cette page, mais nous vous les résumons ci-dessous :

  • Sans autre activité professionnelle, vous devez vous affilier en tant qu’aidant·e indépendant·e à titre principal ;
  • Vous êtes employé·e salarié·e ou fonctionnaire à mi-temps ou plus ? Vous êtes enseignant·e nommé·e à titre permanent et travaillez au moins à 60% ? Vous êtes alors aidant·e indépendant·e complémentaire ;
  • Vous avez déjà beaucoup donné et êtes dorénavant pensionné·e, mais vous avez encore de l’énergie à revendre ? La catégorie dont vous relevez est celle de pensionné·e indépendant·e ;
  • Si vous percevez une allocation, vous devez au préalable vous assurer que vous pouvez conserver votre allocation en tant qu’indépendant·e. Si c’est effectivement le cas, vous devez vous affilier comme indépendant·e complémentaire.

Quelles cotisations sociales pour quels droits sociaux ?

En tant qu’aidant·e indépendant·e, vous dépendez du statut social des indépendant·es ! Très concrètement, cela implique que vous avez l’obligation de payer des cotisations sociales, mais qu’en contrepartie, vous disposez d’une protection sociale et de droits sociaux tels que l’assurance maladie, le droit à la pension ou une aide à la maternité. En fonction de votre statut personnel, les cotisations sociales et les droits qui en découlent diffèrent. Quels droits sociaux pour quel statut, c’est par ici ! Et pour avoir une idée des cotisations sociales à payer, c’est plutôt par ici

Comment sont calculées vos cotisations sociales ?

Comme pour l’ensemble des indépendant·es, vos cotisations sociales sont calculées sur base de votre revenu annuel net. Celui-ci se calcule comme suit : le montant perçu pour votre activité d’aidant·e moins les frais occasionnés par celle-ci. Si vous n’avez pas travaillé durant une année complète, les trimestres travaillés sont pris en compte pour le calcul.

Attention, il est important d’avoir en tête que c’est la personne en charge de l’entreprise individuelle où vous donnez un coup de main qui est responsable de vos cotisations sociales. Si vous ne les payez pas, c’est elle qui sera tenue pour responsable. Il est donc essentiel qu’elle signe une déclaration dans laquelle elle confirme que vous la soutenez comme aidant·e indépendant·e. 

Comment vous faire rémunérer ?

Bonne nouvelle ! Aucunement besoin d’établir une facture pour être payé·e pour votre travail. C’est toujours ça en moins de charges administratives ! Assurez-vous toutefois d’avoir une preuve du montant perçu afin de pouvoir justifier vos revenus après du fisc. Un doute ? Une question ? N’hésitez pas à consulter un·e comptable qui pourra vous rassurer et vous éclairer.

Vous souhaitez devenir aidant·e indépendant·e ?

Rien de plus simple ! Nul besoin d’enregistrer un numéro de TVA ou encore de vous rendre au guichet des entreprises. Il vous suffit de vous affilier à Xerius Caisse d'Assurances Sociales avant votre premier jour de travail comme aidant·e indépendant·e. Si vous n’avez pas 20 ans et que vous n’êtes pas marié·e, même pas besoin de vous affilier ! Si vous êtes étudiant·e, n’avez pas 25 ans accomplis et ouvrez le droit aux allocations familiales, c’est pareil ! Dans ces deux cas, il n’est pas nécessaire de vous affilier à Xerius Caisse d’Assurances Sociales.

Vous souhaitez régler votre affiliation à Xerius en un clin d'œil ? Cliquez sur le bouton ci-dessous en ayant les informations suivantes à portée de main :

  • votre numéro de registre national ;
  • le numéro d'entreprise de l'entreprise individuelle dans laquelle vous allez travailler ;
  • la déclaration de l’indépendant à titre principal.

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