Créer un restaurant en Belgique : le guide complet

Ouvrir un restaurant, c’est un rêve pour beaucoup… mais c’est aussi un projet qui demande méthode et préparation. Entre le choix du concept, les démarches administratives, le financement et l’aménagement du local, il est facile de se sentir dépassé.

header-igor-comeyne-fr.jpg Infobulle de l'image : Igor Comeyne Entreprise de restauration Affilié depuis 2021

En suivant les étapes clés et en anticipant les pièges, vous mettez toutes les chances de votre côté pour réussir. Ce guide reprend point par point ce qu’il faut savoir, de l’idée de départ jusqu’à l’ouverture officielle de votre établissement.

Définir le concept de son restaurant

Tout commence par définir le concept, celui qui détermine votre identité et votre positionnement sur le marché. Voulez-vous ouvrir un restaurant gastronomique, une brasserie ou un bar à sushi ? Tous ces concepts attirent une clientèle différente et impliquent des façons de gérer différentes.

Quand on vous parle de votre clientèle cible, pourriez-vous la décrire ? Est-ce que ce sont des familles, des étudiants, des travailleurs pressés à la pause de midi, des amateurs de gastronomie locale… Votre menu, vos prix et même la décoration doivent refléter les attentes de ce public.

L’élaboration de la carte est un des piliers de votre restaurant. Mieux vaut quelques plats bien cuisinés qu’un menu trop large qui complique la gestion des stocks et augmente les coûts. L’équilibre entre créativité, faisabilité et marge bénéficiaire sera la clé de votre rentabilité.

Réaliser une étude de marché et choisir son emplacement

Avant de signer un bail, il est important de prendre le temps d’analyser votre environnement. Voici quelques points essentiels à regarder pour devenir compétitif dès votre lancement :

  • Comme dans toute entreprise qui se lance, vous devez analyser ce que font vos concurrents. Dans votre cas, identifiez les restaurants déjà présents dans le quartier. Quelle cuisine proposent-ils ? À quels prix ? Sont-ils souvent remplis ou au contraire vides ? Cela vous aide à voir si votre concept peut se démarquer ou s’il risque de se noyer dans la masse.
  • Vous devez entrer dans la tête de vos clients et comprendre leurs attentes. Familles, étudiants, actifs pressés, touristes… Chaque zone attire un type de clientèle différent, avec des attentes et un budget précis. Votre menu et vos prix doivent coller à ce profil.
  • Le choix du quartier est super stratégique pour votre retour sur investissement. Un bon flux piéton, une bonne visibilité et une accessibilité facile (parkings, métro, bus) augmentent vos chances de remplir votre salle. Un emplacement discret ou mal desservi peut au contraire freiner votre démarrage.
  • Choisir un local adapté va de pair avec le choix du quartier. En plein centre, vous aurez forcément des locaux plus petit. À l’inverse, plus excentré, vous pouvez bénéficier de plus d’espace pour un même prix. Vérifiez la taille de la cuisine, la capacité d’accueil et la conformité aux normes de sécurité. Un local trop petit ou mal agencé peut vite devenir un frein à la productivité.
  • Il y a toujours des coûts cachés : droit de bail, travaux d’aménagement, mise aux normes incendie, ventilation ou accessibilité PMR… ces dépenses sont souvent sous-estimées alors qu’elles pèsent lourd dans le budget de départ.

Élaborer un business plan solide

Un restaurant ne repose pas que sur un concept, il vit surtout de chiffres. Les prévisions financières sont essentielles : elles doivent intégrer vos investissements de départ (matériel de cuisine, mobilier, système de caisse), vos charges fixes récurrentes (loyer, assurances, salaires) et une trésorerie suffisante pour couvrir plusieurs mois d’activité. Sans cette vision basée sur des chiffres, vous risquez de manquer de liquidités bien avant que votre restaurant ne devienne rentable.

Le budget de démarrage doit être calculé au centime près. Entre les travaux d’aménagement, l’achat du matériel, les licences obligatoires et la communication de pré-lancement, la facture grimpe vite. Lister ces dépenses dès le départ permet d’éviter les mauvaises surprises et de savoir exactement combien investir avant même de servir votre premier client.

La question du financement est souvent décisive. Un apport personnel solide rassure vos partenaires financiers. En général, les banques demandent 20 à 30 % du budget total. Pour vous donner un ordre d’idée, l’ouverture d’un restaurant en Belgique tourne souvent entre 100 000 et 300 000 €, soit 20 000 à 90 000 € d’apport selon le concept, la taille et le niveau de finition. 

Mais ceci est rarement suffisant. Vous devez compléter votre apport par un prêt bancaire, des aides publiques et des subsides régionaux spécifiques au secteur Horeca. Certaines régions (Wallonie, Bruxelles, Flandre) offrent des subsides à l’investissement ou des primes à l’installation qui couvrent parfois 10 à 20 % des dépenses. 

À noter : Certains projets se lancent aussi grâce à des investisseurs privés ou via des partenariats, mais l’important reste d’avoir un montage financier crédible et réaliste. 

Choisir le bon statut juridique et les bonnes assurances

Le premier choix structurant concerne votre statut juridique. Vous pouvez démarrer en personne physique, mais cela engage votre patrimoine personnel en cas de dettes. Beaucoup d’entrepreneurs préfèrent créer une SRL (société à responsabilité limitée), qui protège leurs biens privés et renforce leur crédibilité auprès des banques et partenaires.

À côté du statut, vous avez des obligations sociales et fiscales. Si vous êtes indépendant, vous devez vous affilier à une caisse d’assurances sociales et activer votre numéro de TVA. Les démarches sont identiques que vous soyez seul ou en société, mais le régime fiscal diffère : bénéfices taxés directement si vous êtes en personne physique, ou imposition via l’impôt des sociétés en SRL.

Loin d’être une cerise sur le gâteau, les assurances professionnelles font plutôt partie des ingrédients principaux qui protègent à votre entreprise de dégringoler en cas de pépin

  • Par exemple, la responsabilité civile professionnelle vous couvre si un client subit un dommage.
  • L’assurance revenu garanti sécurise vos revenus en cas d’incapacité de travail.
  • Si vous possédez un local, une assurance incendie et vol est incontournable. 

Effectuer les démarches administratives

Comme dans tout lancement d’entreprise, ouvrir un restaurant en Belgique implique plusieurs formalités administratives. Certaines sont communes à toutes les entreprises, d’autres sont spécifiques au secteur Horeca. Bien anticiper ces démarches vous évitera des blocages de dernière minute.

Connaître les bases : les démarches communes à tous

Que vous soyez indépendant ou que vous ouvrez un statut société, vous devez obligatoirement procéder à 3 démarches administratives :

  • Vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) : c’est la première étape. Votre activité est enregistrée officiellement, vous recevez un numéro d’entreprise, et vos codes NACEBEL doivent refléter correctement la restauration. Cette inscription se fait via un guichet d’entreprises agréé Xerius.
  • Activer votre numéro de TVA : indispensable si vous dépassez le régime de franchise. Pour un restaurant, l’assujettissement est quasi systématique car le seuil de 25 000 € de CA est rapidement atteint. Vous devrez donc facturer et déclarer la TVA.
  • Vous affilier à une caisse d’assurances sociales : obligatoire pour payer vos cotisations sociales. C’est ce qui vous donne droit à une couverture sociale (pension, allocations familiales, assurance maladie-invalidité).

Les spécificités administratives de l’Horeca

En plus de vos démarches classiques, vous devez aussi procéder à des démarches plus liées à l’ouverture d’un restaurant. Si vous ne les faites pas, ne serait-ce qu’en partie, vous risquez de ne pas pouvoir ouvrir du tout, ou pire, d’ouvrir et de vous faire fermer administrativement.

Voici les démarches à réaliser :

  • S’enregistrer auprès de l’AFSCA : l’Agence fédérale pour la sécurité alimentaire doit approuver votre établissement. Vous devez déclarer votre activité et respecter les normes HACCP (hygiène et sécurité alimentaire). Des contrôles peuvent avoir lieu avant et après ouverture.
  • Obtenir un permis d’exploitation Horeca délivré par votre commune, il autorise l’exploitation de votre restaurant. Certaines communes demandent aussi un certificat de bonnes vie et mœurs.
  • Obtenir une licence de débit de boissons, qui est obligatoire si vous vendez de l’alcool (bière, vin, spiritueux). La demande se fait également à la commune.
  • Obtenir l’autorisation d’occupation du domaine public si vous installez une terrasse sur la voie publique, une autorisation spécifique est nécessaire et implique généralement une redevance annuelle.
  • Obtenir les droits musicaux (SABAM/Unisono) si vous diffusez de la musique dans votre établissement (radio, playlists, concerts live), vous devez payer une redevance aux sociétés de gestion collective.

À savoir : chaque commune peut avoir des règles supplémentaires pour les horaires d’ouverture, les autorisations environnementales et les règles incendie (attestation des pompiers). Les délais d’acceptation peuvent varier de quelques semaines à plusieurs mois. Mieux vaut donc lancer les démarches bien avant la date d’ouverture envisagée.

Se former et obtenir les attestations nécessaires

Tout indépendant qui démarre doit valider ce qu’on appelle une formation en gestion de base, au moins avoir un diplôme de l’enseignement universitaire ou une expérience reconnue. Elle garantit que vous êtes capable de gérer les aspects financiers, comptables et administratifs de votre activité.

Plus spécifique à l’Horeca, vous devez obtenir une attestation ou permis d’exploitation, qui est délivré par la commune. Il confirme aux autorités de contrôle que vous êtes autorisé à exploiter un établissement de restauration. Certaines communes exigent aussi un extrait de casier judiciaire vierge pour valider la demande.

Cela peut paraître évident, mais vous devez appliquer les règles d’hygiène alimentaire, qui plus est, imposées par l’AFSCA. Elles doivent respecter les normes HACCP, ce qui inclut le stockage des denrées, la chaîne du froid, la traçabilité des produits et la propreté des locaux. Des contrôles peuvent avoir lieu avant et après l’ouverture.

Sans ces trois éléments, impossible d’accueillir légalement vos premiers clients.

Équiper son restaurant avec du bon matériel et des bons produits locaux

Un restaurant ne peut fonctionner sans un matériel de cuisine fiable et aménagement de la salle qui donne envie de s’y installer. 

Il faut donc prévoir un investissement important dans les fours, frigos, hottes, chambres froides et ustensiles adaptés à votre carte. 

En salle, il est conseillé de miser sur du mobilier confortable et une décoration cohérente avec votre concept. Chaque détail, de l’éclairage aux assiettes en passant par la musique, tout participe à l’expérience client.

Cela peut vous paraître futile, mais le système de caisse doit être prévu en amont. En Belgique, dès que votre chiffre d’affaires en repas servis sur place dépasse 25 000 € par an, un système de caisse enregistreuse certifié (SCE) devient obligatoire. Même en dessous de ce seuil, investir dans une caisse moderne facilite la gestion des commandes, de la TVA et des statistiques de vente.

Pour ouvrir un restaurant sur le long-terme, vous devez penser à construire des partenariats fiables pour vous approvisionner en produits frais (et locaux, c’est encore mieux). Le plus dur au début, c’est de trouver le point d’équilibre entre un stock insuffisant ou trop abondant. Vous voulez éviter de mobiliser trop de trésorie et d’avoir des denrées qui se périment avant leur date de consommation.

S’occuper de trouver (et de pérenniser) un personnel de qualité

Embaucher implique des démarches légales. Chaque entrée en service doit être déclarée via une DIMONA, une déclaration légale comme quoi vous engagez un salarié. 

Les contrats doivent être conformes aux règles de l’ONSS. Ils contiennent les infos de base : identité du travailleur, type de contrat (temps plein, mi-temps, étudiant…), dates d’entrée et éventuellement de sortie.

Comme dans toute activité, les bonnes pratiques évoluent et les nouveaux arrivants… continuent à arriver. Il faut former votre personnel constamment, même les serveurs ou cuisiniers expérimentés doivent apprendre vos méthodes, vos recettes et vos standards de service. Un temps de formation avant l’ouverture permet d’éviter les couacs le jour J.

Penser à vous assurer contre tout imprévu

Vous ne pouvez pas négliger les assurances liées au personnel. En Belgique, l’assurance accidents du travail est obligatoire dès que vous engagez un salarié. Elle couvre vos employés en cas d’accident sur le lieu de travail ou sur le chemin du travail. 

Vous pouvez aussi envisager une assurance hospitalisation ou un plan de pension complémentaire : ce n’est pas obligatoire, mais cela peut renforcer l’attractivité de votre restaurant comme employeur.

Il n’y a pas que le personnel, mais aussi le matériel à assurer. Vos équipements de cuisine représentent souvent plusieurs dizaines de milliers d’euros d’investissement. Une assurance incendie, vol ou bris de machine vous protège contre des pertes qui pourraient mettre en danger la survie de votre activité dès les premières semaines. 

Certains restaurateurs optent aussi pour une assurance perte d’exploitation, qui couvre la perte de revenus si votre établissement doit fermer temporairement à cause d’un sinistre.

Préparer l’ouverture avec un marketing bien ciblé

Un restaurant ne se lance pas en silence. Avant même de servir votre premier plat, il est important de créer de l’attente et de poser les bases d’une image claire. La communication, l’identité visuelle et les premiers retours clients jouent un rôle essentiel : ils donnent le ton et déterminent si vos premiers visiteurs reviendront… ou non.

Construire sa visibilité et son identité

Avant l’ouverture, la communication sert à éveiller la curiosité. Une fiche Google My Business bien renseignée, des publications régulières sur les réseaux sociaux (Instagram et TikTok, qui sont plus visuels) et quelques flyers distribués dans le quartier suffisent souvent à attirer les premiers regards. Les médias locaux et quelques influenceurs food peuvent aussi donner un coup de projecteur à votre établissement.

Les clients potentiels doivent comprendre en un coup d’œil qui vous êtes et ce que vous proposez. C’est là qu’intervient l’identité visuelle : un logo, un design de menu et une charte graphique cohérente. Même la décoration de la salle et l’ambiance générale (lumière, mobilier, musique) doivent raconter la même histoire. Un site web simple, avec votre carte, vos horaires et un module de réservation donnent une image encore plus sérieuse à votre projet.

Lancer et tester son concept

Avant le grand jour, beaucoup de restaurateurs choisissent d’organiser une soirée test ou un soft opening. Cela permet de faire tourner la cuisine en conditions réelles, de vérifier que le service suit le rythme et de voir comment les clients réagissent à la carte. Les proches, les voisins et quelques influenceurs locaux sont souvent les premiers invités.

Ces moments servent aussi à récolter des retours précieux : un plat trop long à préparer, une portion trop généreuse, un détail dans l’accueil… autant d’ajustements possibles avant l’ouverture officielle. Ils donnent également l’occasion de générer les premiers avis en ligne. Quelques notes positives sur Google ou Facebook, dès le départ, peuvent faire la différence auprès des futurs clients.

Préparer la croissance et la fidélisation

L’ouverture n’est qu’une étape, la vraie réussite se joue sur la durée. Un restaurant qui fonctionne est souvent celui qui a su tisser des liens solides avec son environnement. Travailler avec des producteurs et commerçants locaux apporte de la crédibilité et attire une clientèle sensible à la provenance des produits.

La croissance passe aussi par la diversification. Pour certains concepts, l’inscription sur des plateformes de livraison comme Deliveroo, Uber Eats ou Takeaway permet de toucher une clientèle différente et d’assurer un chiffre d’affaires complémentaire.

À noter : la fidélisation client doit être pensée dès le début. Un programme de points simple, une petite attention aux clients réguliers et une expérience client soignée font souvent plus que de grandes campagnes marketing. Les premiers visiteurs deviennent alors vos meilleurs ambassadeurs, en parlant de vous autour d’eux et en revenant régulièrement.

Conseils pratiques pour réussir son lancement

Ouvrir un restaurant est une aventure excitante, mais le passage des premières semaines reste le plus délicat. Beaucoup de projets échouent non pas à cause du concept, mais parce qu’ils ont sous-estimé certains coûts, négligé leur entourage professionnel ou figé leur idée trop tôt. Quelques réflexes simples peuvent pourtant faire la différence entre un démarrage chaotique et une montée en puissance progressive.

Anticiper les coûts cachés

Un des pièges les plus fréquents au lancement d’un restaurant, c’est lorsque vous sous-estimez les dépenses réelles. Aux loyers et travaux s’ajoutent souvent un droit de bail élevé et une caution importante à déposer avant même de générer un euro de chiffre d’affaires.

Les stocks de départ représentent aussi une enveloppe conséquente : remplir les frigos, acheter les boissons, prévoir la vaisselle et les consommables du service mobilisent beaucoup de trésorerie. S’ajoutent encore les salaires du personnel avant l’ouverture officielle, puisqu’il faut former l’équipe et organiser des services tests.

Les trois premiers mois demandent clairement une trésorerie solide. Même avec une salle pleine dès l’ouverture, les fournisseurs doivent être payés rapidement alors que les rentrées d’argent ne suivent pas toujours le même rythme. Prévoir ce coussin financier dès le départ évite de se retrouver en difficulté alors que le projet commence à peine.

S’entourer des bonnes personnes

Le succès d’un restaurant ne dépend pas uniquement de la cuisine ou du service, mais aussi des personnes qui accompagnent le projet. Un comptable spécialisé Horeca aide à anticiper les charges, à gérer la TVA et à optimiser les marges. Un juriste peut relire le bail commercial pour éviter les mauvaises surprises liées à la durée, aux charges et aux travaux à votre charge.

Au-delà de l’aspect administratif, il est précieux de s’appuyer sur un conseiller Horeca ou même un mentor qui connaît les réalités du secteur. Ces profils partagent souvent des astuces concrètes, issues de leur expérience, qui peuvent vous faire gagner du temps et éviter des erreurs coûteuses.

C’est pourquoi le réseau local compte tout autant : producteurs, commerçants voisins, associations de quartier. Ces contacts peuvent devenir des relais de communication naturels, voire des partenaires de confiance sur le long-terme.

Rester flexible après l’ouverture

Un restaurant ne trouve pas son équilibre dès le premier jour. Les premières semaines servent surtout à tester et à ajuster. Les retours des clients sont précieux : un plat jugé trop copieux, une formule de midi qui séduit particulièrement, un temps d’attente un peu long… chaque remarque est une opportunité d’amélioration.

La carte doit rester vivante. Inutile de la modifier complètement, mais quelques ajustements rapides peuvent faire la différence : adapter les portions, introduire un plat du jour ou proposer une offre spécifique pour le service du midi. L’organisation interne suit la même logique : ajuster les horaires de service, renforcer une équipe en salle ou réorganiser le flux en cuisine aide à gagner en efficacité.

Le danger, c’est de figer son concept trop tôt. La flexibilité reste l’un des plus grands atouts des jeunes restaurants : ceux qui écoutent, corrigent et innovent ont bien plus de chances de fidéliser leur clientèle sur la durée.

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