Vous avez presque 36 ans ? Il est grand temps de lancer votre activité complémentaire

Anvers, 13 mars 2025 – La Belgique compte plus de 300 000 indépendants à titre complémentaire¹. Ces dix dernières années, c’est le statut qui a connu la plus forte croissance (+4,6 % de starters par an en moyenne entre 2013 et 2023²). Chaque année, ce sont quelque 50 000 Belges qui se lancent dans l’aventure et l’an dernier, près de la moitié (48 %) ont ouvert leur entreprise en personne physique via le guichet d’entreprises Xerius. Le top 10 des activités complémentaires enregistrées en 2024 ? La vente, la consultance, la formation, le jardinage, le développement logiciel/l’informatique, l’infirmerie, la psychothérapie, l’horeca (cafés), la rédaction/le journalisme et les centres d’esthétique.

Les femmes optent en moyenne plus souvent pour ce statut

Il n’est jamais trop tard : lancez votre activité complémentaire à tout âge 
En moyenne, les entrepreneurs lancent leur activité complémentaire à 36 ans. Mais que ce soit à titre principal ou complémentaire, toutes les tranches d’âge sont représentées, dans des proportions plus ou moins équivalentes. Ainsi, 13 % des starters ont moins de 30 ans et 23 % à 28 % ont respectivement 30 à 39 ans, 40 à 49 ans et 50 à 59 ans. Quant aux 60 à 69 ans, ils représentent pas moins de 9,6 % des indépendants à titre principal et 6,8 % des indépendants à titre complémentaire.

Indépendant à titre complémentaire, un statut plus féminin que la moyenne

Par rapport à leurs homologues masculins, les indépendantes optent plus souvent pour une activité complémentaire³. Jusqu’en 2023, le statut a même connu une croissance plus rapide pour les femmes que pour les hommes. Les chiffres de Xerius attestent également une hausse du nombre de starters en activité complémentaire en 2024, jusqu’à +8 % chez les femmes : « Les professions de consultante, vendeuse et formatrice connaissent un grand succès. Mais Xerius relève aussi de nombreux métiers liés aux soins de santé dans le top 10 des activités complémentaires choisies par les entrepreneuses : infirmière, psychothérapeute, kinésithérapeute, esthéticienne. On compte également beaucoup de stylistes. Côté masculin, l’on compte davantage d’informaticiens ou de développeurs logiciel, de jardiniers, d’exploitants de café et de chauffeurs de taxi. Un large éventail de métiers s’offre à la population active », indique Stéphanie Gowenko de Xerius.