Numéro de TVA pour indépendant complémentaire : guide
Devenir indépendant à titre complémentaire est une excellente manière de développer une activité annexe tout en conservant un emploi principal ou des études.
Devenir indépendant à titre complémentaire est une excellente manière de développer une activité annexe tout en conservant un emploi principal ou des études.
L’un des aspects essentiels à comprendre est le numéro de TVA, qui conditionne vos obligations fiscales et votre capacité à facturer vos clients. Ce guide étape par étape vous accompagne dans toutes les démarches pour obtenir, activer et gérer votre TVA.
Vous devenez indépendant ? En activité principale ou complémentaire ? Découvrez ici dans quelle catégorie vous vous trouvez et où se situe la différence.
Tout dépend de votre chiffre d’affaires et de votre activité :
En tant qu’indépendant complémentaire, vous n’êtes pas automatiquement tenu d’avoir un numéro de TVA. Si vos revenus restent inférieurs à 25.000 € par an, vous pouvez bénéficier du régime de franchise TVA, ce qui vous dispense de facturer la TVA et de réaliser des déclarations périodiques.
Certaines professions, comme les médecins, kinésithérapeutes, dentistes ou autres activités libérales spécifiques, bénéficient d’une exonération de TVA, même si le seuil de 25.000 € est dépassé. Cela signifie qu’elles ne facturent pas la TVA à leurs clients et ne la déclarent pas au SPF Finances. Cette exonération est prévue par l’article 44 du Code de la TVA. Il est important de vérifier si votre activité spécifique entre dans cette catégorie avant de demander votre numéro de TVA ou de vous assujettir volontairement.
Exemple : un salarié qui propose des cours de musique à titre complémentaire peut être exonéré selon le type de prestation.
Lorsque vous combinez une activité d’indépendant complémentaire avec un emploi salarié, vos cotisations sociales et votre fiscalité sont calculées différemment. Les revenus d’indépendant s’ajoutent à votre revenu salarié pour déterminer vos cotisations sociales et votre imposition globale. Cette situation peut influencer votre seuil de TVA et la manière dont vous gérez vos déclarations fiscales, mais elle permet aussi de bénéficier d’une couverture sociale complémentaire.
Vos numéros d’entreprise et de TVA sont presque identiques. La seule différence est le préfixe « BE », par exemple BE 0456.322.845.
Votre numéro de TVA doit apparaître partout où votre numéro d’entreprise est requis :
Sur vos documents officiels liés à l’activité
Étant donné que le numéro de TVA correspond à votre numéro d’entreprise, il suffit d’utiliser ce dernier dans toutes vos communications officielles.
L’inscription à la BCE est obligatoire pour toute activité indépendante. Elle vous attribue un numéro d’entreprise, indispensable pour demander votre TVA.
Une fois votre numéro obtenu, vous pouvez :
Il est possible de demander simultanément votre numéro d’entreprise et votre numéro de TVA lors de votre inscription auprès d’un guichet d’entreprise agréé, comme Xerius. Cette démarche permet de gagner du temps et d’éviter des étapes supplémentaires.
La franchise TVA est un régime d’exemption fiscale permettant à certains indépendants d’être dispensés de la plupart des obligations liées à la TVA : pas de TVA à facturer, pas de déclarations périodiques et pas de versement de TVA au Trésor.
Tout travailleur indépendant à titre complémentaire personne physique dont le chiffre d’affaires annuel hors TVA est inférieur ou égal à 25.000 €.
Même en dessous du seuil de 25.000 €, vous pouvez choisir d’être assujetti à la TVA pour récupérer la TVA sur vos dépenses professionnelles.
Contrairement à l’indépendant complémentaire, un indépendant principal doit être assujetti à la TVA dès le premier euro de revenu.
Avant de lancer votre activité en tant qu’indépendant complémentaire, il est essentiel de bien comprendre les coûts liés à l’obtention et à l’activation de votre numéro de TVA, ainsi que les obligations administratives qui en découlent. Même si certaines démarches sont simplifiées via un guichet d’entreprises, vous restez responsable de vos déclarations fiscales et de la tenue rigoureuse de votre comptabilité.
Respecter ces obligations permet d’éviter les pénalités fiscales et d’optimiser vos cotisations sociales.
Avant de commencer votre activité ou de facturer vos premiers clients, il est essentiel de savoir comment utiliser correctement votre numéro de TVA. Une bonne gestion de ce numéro vous permet non seulement de rester en règle avec l’administration fiscale, mais aussi de maximiser vos avantages fiscaux, notamment en matière de déduction de frais professionnels. La section suivante détaille les principaux usages : facturation, déduction de frais et déclarations fiscales.
Mentionnez votre numéro de TVA sur toutes vos factures et appliquez la TVA selon votre régime.
Exemple : un indépendant complémentaire facture 20 000 € HT/an. Avec une TVA de 6 % sur certains livres/services, il collecte 1 200 € TVA et peut déduire 200 € de TVA sur ses achats professionnels. Son versement net sera donc 1 000 €.
Téléchargez notre check-list frais professionnels
Soyons clairs : la manière dont vous gérez les frais professionnels n’est pas une science exacte. Ce qui est un coût parfaitement défendable pour une entreprise ne l’est pas pour une autre. Cependant, nous pouvons vous donner un point de repère.
Vous ou votre comptable devez déposer une déclaration périodique de TVA via l'application Intervat du SPF Finances. Respectez les échéances pour éviter toute sanction ou pénalité.
Le saviez-vous ? À partir du 1e janvier 2026, la facturation électronique deviendra obligatoire. Pour vous aider à avoir une vue d’ensemble et le contrôle sur votre administration, Xerius vous propose OkiOki.
Non, seulement si le chiffre d’affaires dépasse 25.000 € ou si vous choisissez volontairement d’être assujetti. Regardez ici si vous êtes exempté.
Le coût est inclus dans l’inscription à la BCE et dépend du guichet choisi pour l’enregistrement.
Après l’obtention, vous pouvez facturer vos clients avec TVA, déduire vos frais professionnels et remplir vos obligations fiscales via les déclarations périodiques.
L’indépendant principal est assujetti à la TVA dès le premier euro, tandis que l’indépendant complémentaire peut bénéficier de la franchise TVA sous le seuil de 25.000 €.
Tenue d’une comptabilité, conservation des justificatifs, déclarations TVA pour les assujettis et respect des régimes particuliers selon l’activité.
Mettre à jour votre statut auprès de la BCE et du SPF Finances pour ajuster votre numéro de TVA et vos obligations fiscales.